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Mad#47#

+ d'infos sur le texte de Jérôme Brie
mise en scène Mohamed Guellati

: Note du metteur en scène

Une femme, un homme, une arme.
Une femme blanche, un homme noir, une arme…
Une femme pas tout à fait blanche a bien y regarder, un homme noir, mais il y a tant de nuances de couleurs.
Il parait que les Inuits déclinent des dizaines de «blanc».
Et une arme : la mémoire personnelle, l’histoire cachée ou ignorée, niée ?


La rencontre de ces deux êtres une «prof expat» et un factotum à la mode coloniale autour de leur exploration personnelle, familiale, historique est une occasion exceptionnelle pour un règlement de compte. C’est le jeu des attractions – répulsions, une découverte aux allures clownesques. Balthazar et Ambre d’abord s’épouvantent au premier contact, ils sont plein de leurs aprioris et progressivement se rapprochent l’un de l’autre. Le mouvement serait une Milonga avec portes battantes, chez moi, chez toi, noir, blanc, le noir absorbe les couleurs, le blanc éclaire la mémoire. Chez toi puis chez nous ? Sur fond historique des violences de l’Histoire humaine nous suivrons leur cheminement étroit. Celui de l’intime résilience. Nous assisterons à une guérison Pour une marche tranquille.


J’ai rencontré Marcel Djondo il y a plusieurs années, nous avons créé Oro en 1995 puis nous avons régulièrement travaillé ensemble, au sein de ma Cie ou de la sienne ( création de spectacles, actions culturelles et artistiques en France, au Togo, au Bénin ). Ce projet bénéficiera de notre complicité de travail.


Notre première rencontre avec Corinne Bastat a eu lieu en 2004 autour d’une oeuvre de Sebastian Haffner «histoire d’un Allemand» produit par le Cdn de Besançon Franche Comté. J’étais comédien et elle adaptatrice et metteuse en scène. Je lui ai proposé de me mettre en scène à nouveau sur mon texte «Yvette Horner et l’odeur du mouton» ( 2014/2015 coproduction théâtre du granit/ Ccn de la Rochelle/ résidence de création au Cdn de Besançon ). Cette fois nous inversons les rôles et j’aurai le plaisir de l’accompagner sur ce projet et de l’associer à Marcel Djondo. Il arrive souvent que les complicités artistiques dépassent le clivage de nos structures, c’est le signe d’une forte motivation dans notre rencontre.

Mohamed Guellati

24 février 2015

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