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Manger des oursins - Cadavre exquis théâtral

Sébastien Chassagne ( Mise en scène )


: Cadavre exquis théâtral improvisé

Deux comédiennes et quatre comédiens se retrouvent sur un plateau et partagent leurs expériences, réciproques ou non, du surréalisme. Ils créent ensemble une poétique émanant du surréalisme mais pas surréaliste en elle-même. Ils s'activent à produire des images, sans souci moral ou esthétique et traversent de manière thématique la vie de Luis Buñuel grâce à des textes, des projections, des improvisations, des visites de fantômes célèbres de son passé et Gertie le dinosaure.


Au fil des séances de travail les comédiens, triés sur le volet, ont partagés leurs expériences avec la vie et l'oeuvre du réalisateur, afin de rejouer des moments de sa vie, des scènes de films, partir sur une réflexion qui leur était propre, etc.
A la table, nous écrivons, dessinons des personnages et décidons d'intrigues entre eux. Puis, chacun décide d'un secret inavouable de son personnage qui modifiera le destin des autres au cours de la traversée.


La traversée est le moment d'écriture de plateau qui succède à tous ces préparatifs. On met l'ensemble en commun dans une improvisation au cours de laquelle les mouvements s'enchaînent de manière aléatoire selon l'humeur et la direction qu'emprunte le groupe. Cette traversée se passe de toute intervention extérieure. Cela s'apparente au concept de prova dans le théâtre italien, qui peut signifier, la preuve, le test, l'expérience ou encore l'essai.
Pour communiquer, plusieurs règles, des safe-word connu d'eux seulement, des jeux de masques et de clown pour savoir quand intégrer les propositions des uns et des autres, ce n'est pas de l'improvisation, ils dansent avec des thèmes, et utilisent un langage connu de eux seuls, celui du travail autour du cadavre exquis surréaliste.


Nous l'avons intitulé cadavre exquis théâtral car, comme le jeu des surréalistes, nul ne sait ce que l'autre prépare, ni même quel va être le résultat qui s'imposera à la scène. Nous avons remplacé le langage écrit par une autre forme de sémantique. Un langage fait d'art vivant. L'idée étant d'obtenir une « poétisation » du matériau originel.

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