: Note d’intention
Il y a des textes incontournables, celui-là en fait partie.
La première fois que j’ai lu Stabat Mater Furiosa, j’ai été frappée par la musicalité de la langue.
Cette musicalité m’a orientée à vouloir travailler avec une comédienne et un percussionniste.
Face au public dans un espace vide, une femme seule dit sa fureur contre l’absurdité de la
guerre.
Le son des percussions accompagne le mouvement du corps et de la voix.
Geste primitif.
La comédienne frappe le sol avec ses pieds.
La lumière vient à peine embrasser ce corps révolté.
Les mots résonnent et claquent dans la bouche.
Travailler sur l’animalité et les pulsions, c’est comme cela que je souhaite monter Stabat Mater Furiosa.
Travailler la langue comme une matière.
Sculpter les mots, les rendrent presque palpables.
Je désire travailler avec une comédienne qui n’a pas une formation de danseuse.
Je ne souhaite pas une chorégraphie mais quelque chose de pulsionnel et personnel.
Stéphanie Correia
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