Distribution
Présentation
« Quand j’ai pas le moral, je regarde des photos de mon chien sur mon iPod et si ça va pas mieux, j’appelle ma mère. » Renée Zellweger
C’est une belle célébration que l’Arsenic organise en programmant un « bis » de
Pyrrhus Hilton, spectacle librement inspiré d’Andromaque de Racine écrit et mis en scène par Marielle Pinsard en janvier 2007.
Dans cette version reloaded, Andromaque brille toujours par son absence, alors que Pyrrhus et sa bande cherchent à combler leur manque d’amour par quelques
sensations. Blasés, informés en continu des horreurs de la planète, désormais
clairement en danger, ces « fils de » déversent des platitudes avec commisération grâce à une inquiétude très étudiée. Ils offrent le spectacle d’un monde d’ennui où le goût du sacrifice n’existe plus et où l’oubli des valeurs se trinque joyeusement au champagne.
En creux du chef-d’œuvre classique, Marielle Pinsard s’interroge sur la signification actuelle de la tragédie. Elle propose un théâtre grinçant sur les comportements d’une microsociété bien nourrie, tournant à vide, où la conscience des enjeux cruciaux d’aujourd’hui aboutit à la célébration de héros du rien.
Une piste possible pour une tragédie moderne...