Présentation
Dans une fresque épique en trois temps, Les Pissenlits racontent l’histoire d’un paysage-matrice : une lande stérile au bord de la mer où se croisent des personnages aux corps et aux âmes abîmés, des voix non standardisées cherchant une manière de naître et de vivre.
« J’avais dit : pas de fleurs coupées, ni de fleurs en plastique » Rachel, Le Rocher, scène 1
Toute la communauté vient sur la lande consoler Rachel dont le fils aîné vient de mourir noyé mais la mère endeuillée refuse de revenir au village. Elle reste sur son rocher et se transforme en pierre. La légende est créée. Le paysage maudit attire les gens « tordus » longtemps après.
Les Pissenlits sont nés d’un désir d’explorer une « géographie » intime : les limites, les entraves du corps qu’elles soient volontaires ou subies. Ce qui ne va pas, ce qui boîte, ce qui...