Cette mise en scène est née d’une véritable envie d’expérimenter et de pousser au plus loin chaque proposition, dans une dimension ludique liée à l’exercice de style. La forme triptyque permet de travailler un mode de représentation elliptique fait d’échos et de résonances.

Chaque tableau a sa propre logique et nécessite un univers distinct. Le dispositif scénographique répond à un double enjeu :

Assurer l’indépendance de chaque tableau, créer les lignes de continuité et de discontinuité au sein du triptyque

Le travail scénographique s’est concentré sur les effets de cycles et d’inversions.

Chaque tableau est construit comme une boucle, invitant à une interrogation rétrospective sur ce qui s’est modifié durant chaque « révolution » interne.

Ces éternels retours sont accentués par le recours à la boucle sonore, à la reprise d’objets et de formes proches du logo (faisant référence à l’emprise inconsciente du marketing au sein de notre environnement quotidien).

Le travail de lumières accentue les trajectoires répétitives et les croisements entre tableaux.

Enfin, la reprise de mouvements chorégraphiques participe du travail d’échos et de réminiscences. Tous ces éléments accompagnent le passage d’un tableau à l’autre, ainsi que le glissement de la fiction au réel.