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La femme n’existe plus


: A l'origine

Céline Fuhrer et Jean-Luc Vincent sont amis, complices et collègues depuis de nombreuses années maintenant. Un chiffre qu’ils cachent, même si l’on entend de plus en plus souvent Jean-Luc s’écrier sur les plateaux de théâtre : « 30 ans de scène, mes petits choux ».


C’est en classe préparatoire au Lycée Louis Le Grand qu’ils se sont rencontrés, on ne sait plus trop en quelle année, alors qu’ils venaient de quitter leurs provinces lointaines.


C’est là que serait née leur complicité intellectuelle et artistique puisqu’ils décident quelques années plus tard de quitter leurs études respectives de Philosophie et de Lettres Classiques pour devenir comédiens. On les retrouve donc à l’École du Samovar où ils expérimentent toutes sortes de cascades et de pirouettes et dont ils sortent prêts à tout.


Une première compagnie, qu’ils créent eux-mêmes sans l’aide de personne, les réunit et les conduit à jouer dans des théâtres, squats et parkings, les deux spectacles qu’ils parviennent à créer. On les dit déjà à la fois drôles et féroces.


Ils se retrouvent très peu de temps après dans les Chiens de Navarre, que Jean-Luc quitte en 2016 et Céline en 2019.


Las de subir les diktats de metteurs en scène qui exploitent sans vergogne leur talent et assèchent peu à peu leur plaisir du jeu et de la pensée, ils décident à nouveau de prendre les choses en main.


Ils créent en octobre 2021 avec la complicité de Matthieu Poulet et Gaétan Peau Prenez garde à son petit couteau, une adaptation très lointaine de Lorenzaccio de Musset, au théâtre Monfort à Paris. Ils s’amusent à nouveau beaucoup de se retrouver ensemble sur un plateau de théâtre, d’improviser et d’écrire avec leurs deux nouveaux collègues de travail. Ils parviennent par ailleurs à réaliser un de leur vieux fantasme, que jusqu’alors les metteurs-seuses en scène ne leur avaient pas permis d’assouvir, créer un vaudeville politique, jouer avec une vraie porte et un faux téléphone.


Forts de cette expérience enthousiasmante, ils décident de poursuivre cette aventure commune en s’attelant maintenant à l’écriture d’une comédie féministe, La femme n’existe plus, qui, même si elle détourne le fameux aphorisme de Jacques Lacan ("La femme n’existe pas"), se revendiquera aussi bien des grands succès du Splendid, Le Père Noël est une ordure et Papy fait de la résistance, que de l’histoire militante du MLF, des actions des Femen et des essais de Simone de Beauvoir et d’Annie Le Brun (qui ne furent pas de grandes amies).

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