PIERRE CASSIGNARD - Docteur Greenberg

Devenu moins thérapeute que directeur soucieux de la réputation de son établissement, que reste-t-il au psychiatre de sa vocation originelle ? Face à un jeune patient indocile, le pouvoir que confère l’autorité vacille, la position hiérarchique s’effrite, les certitudes aveuglent.
Qui analyse l’autre ? Qui mène le jeu tout en laissant croire à son adversaire qu’il a les cartes en main ?

Docteur Greenberg : La dernière fois que nous avons laissé une question sans réponse, nous nous sommes retrouvés avec un procès sur les bras qui a failli entraîner la fermeture de l’hôpital.
Alors, oui, c’est important. Je veux savoir ce qui se passe ici !

JEAN-BAPTISTE MAUNIER - Michaël

Tour à tour fuyant ou offensif,Michaël reste insaisissable.
Tel un enfant qu’on a laissé pousser de travers dans un corps trop grand, sa personnalité touchante contraste avec ses allégations inquiétantes. Ressentir la fragilité d’un colosse, voir surgir les aspects obscurs que peut dissimuler un physique doux et aimable, peut s’avérer bien déroutant.

Docteur Greenberg : Vous étiez proche de votre mère ?
Michaël : Pendant neuf mois, oui. Après elle a accouché.

CATHERINE HOSMALIN - L’infirmière Peterson

L’infirmière Peterson, professionnelle et méthodique, méprisée par l’un, malmenée par l’autre, oscillant entre rigueur et tendresse, a peut-être la réponse.

L’infirmière Peterson : Il peut être dangereux !
Docteur Greenberg : Mais voyons, Michaël n’est pas violent !
L’infirmière Peterson : Bien sûr qu’il n’est pas violent. J’ai dit dangereux.

ANTHONY – L’éléphant en peluche

Quatrième personnage de cette pièce, il est usé comme l’enfance de Michaël, touchant et effrayant, comme les desseins de son propriétaire.