Présentation
Bastia, soir du 14 avril 2020. Intérieur nuit. Un homme, une femme. On finit de dîner. L’homme s’endort. La femme lit un cahier. En silence, puis à voix basse dans le sommeil de l’homme. Journal intime. On l’écoute. Semble s’être préparée à un voyage en Italie. Aurait dû être à Rome cette nuit (vieille promesse d’y retrouver quelqu’un) mais le monde est à terre depuis un mois et la mer est un mur. Elle parle comme on remonte un fleuve. Retour d’instants passés, de fantômes, vivants et morts.