Déroulé du spectacle

Dans une antichambre de la ville, les spectateurs viennent choisir l’habitant (le personnage) qu’ils veulent suivre. Dans cette antichambre, les habitants, derrière de petites tables, proposent et vendent des tickets qui permettent, à dix personnes maximum par habitant, d’entrer dans la ville.

Une fois le choix effectué, les spectateurs pénètrent par différentes entrées dans la ville où ils vont suivre l’habitant qu’ils ont choisi. Comme il leur aura été expliqué dans l’antichambre, c’est à eux de trouver leur place et de suivre le comédien. Les habitants ont leur vie et ne sont pas des guides.

Enfin, une sirène retentit : elle invite les habitants à se retrouver sur la grande place, où en guise d’adieu au public, ils effectuent une danse commune et recueillie à la fin de laquelle le noir se fait. Quand la lumière de service revient, les comédiens ont disparu, une voix invite les spectateurs à rejoindre la sortie.

Décor, vidéo, lumière et son

Comme il a été dit un peu plus haut, la scénographie faite de marques au sol et de cloisonnages simples doit représenter le quartier d’une ville. Une ville particulière, peut-être en sous-sol, qui ne connaît que la lumière artificielle.

Les dimensions de cette cité sont particulières. Il n’y a ni voitures, ni arbres, ni trottoirs. Les cloisons qui servent à délimiter des espaces, souvent exigus, sont souvent translucides et laissent apparaître des formes et des couleurs.