: Présentation
Mille et une nuits, mille et un contes, mille et un récits...
Voyage dans l’Orient odoriférant, errance d’un parcours qui réservera des surprises, en compagnie
des bons et des mauvais génies bien sûr, mais aussi des hommes et des femmes qui peuplent
ces histoires douces ou terribles, histoires d’amour ou de désamour, histoires de la vie quotidienne
magnifiées par l’imaginaire des conteurs…
Tout commence par cette demande de Dominique Bluzet de mettre en scène « Les Mille et
une nuits » pour le jeune public.
Une machine à susciter le rêve se met en branle.
Noms étrangers, étranges, Bagdad, Abdallah et ses frères, les quarante jâriyas, la montagne
d’aimant, histoire du second vieillard et des deux chiens noirs, le faux calife, Simbad
de la mer etc…
Ces noms, ces récits de légende créent un il était une fois… hors du temps, hors de notre temps.
Même si on sait aujourd’hui que « les mille et une nuits » ont pu ne pas être écrites que pour le
seul plaisir de la récréation mais aussi pour le plaisir de l’éducation, dans l’intention originelle
probable d’une morale, ces nuits sont un « magasin d’histoires » au pouvoir terriblement
stimulant pour l’imaginaire.
En compagnie d’Aladin et de sa lampe magique, nous traverserons des mondes mais aussi
des rêves de théâtre que les marionnettes de Matej Forman feront vivre, débordant les cadres
traditionnels du théâtre.
Porteurs de toutes les fictions, capables de toutes les actions, se modifiant au gré des manipulations,
apparaissant et disparaissant à la demande, les marionnettes peuvent tout être, tout
dire et tout faire, plus humaines que les humains : livrer des guerres, se découper en rondelles
et renaître ; marcher sur l’eau, voler, descendre des cieux et y remonter ; se noyer, être pendues
et renaître. Elles sont le théâtre et le songe même. Elles peuvent transformer notre voix unique
en voix chorale. Elles sont en même temps la gloire et le mensonge.
Elles seront ces êtres de légende que nous connaissons parfois sans les avoir rencontrés, ces
héros venus d’ailleurs mais si présents dans nos imaginaires occidentaux.
Elles surgiront sur la scène à l’évocation de leurs aventures, comme par magie ou enchantement,
lorsque la conteuse les convoquera au gré de ces histoires écrites pour être partagées
le soir à la lumière des étoiles où dans le clair-obscur d’un théâtre…
Un théâtre où les songes enveloppent petits et grands spectateurs.
D’après les notes de travail de Charles Tordjman
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