: Notes d'intentions
LE JEU
Un mariage d’amour entre le nouveau clown et le grand guignol, entre
le gore,le mélo et le comique. Les scènes de massacre perpétrées par
Ubu sont représentées par un débitage clownesque de viande, boudins et
autres bidoches.
LA SCENOGRAPHIE
Distendre les proportions, exploser les règles scéniques traditionnelles
pour donner à l’espace les dimensions d’un cauchemar de clown. Un écran
éclaté en cases de bande dessinée dans lequelles les corps des comédiens
apparaissent fragmentés de façon burlesque, avec un clin d’oeil aux
chromos du mélo.
Un étal de boucher sur lequel est supplicié, hâché, découpé, tout un peuple
de saucisses... qui est à la fois un trône, une scène, un castelet et une
trappe à faire disparaître les opposants au régime, c’est à dire la plupart
des personnages de la pièce.
LES COSTUMES
Des costumes de boucher: Vestes à petit carreaux, bottes, tabliers et
toques sur lesquels viennent se greffer épaulettes en charcuterie et
autres brandebourgs et médailles en saucisson ce qui permet de démultiplier
les personnages de façon burlesque. (L’histoire comporte une foule de
personnages différents, dont certains ne font que traverser la pièce.)
LA MUSIQUE
Une panoplie de morceaux militaires détournés et parodiés, aux échos de
mélodies enfantines. De la nostalgie d’opérette passée à la moulinette
du père Ubu. Dans une mécanique aussi implacable qu’une boîte à
musique, ponctuée de sons incongrus, et traversée de percussions qui
interpellent ou exécutent les personnages.
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