: Note d’intention de Corine Juresco
Il y a chez Bruno Abraham-Kremer quelque chose de chamanique, qu’on ne comprend pas... comment passe-t-il si naturellement
du récit au jeu ? Comment l’acteur devient-il, sous nos yeux, le personnage de l’histoire qu’il est en train de nous raconter et
vice-versa ? Le mystère reste entier... Il se cache dans le corps de l’acteur, dans son esprit joyeusement ludique, son humour
communicatif, sa nécessité originelle de... Jouer !
C’est lui qui invente et dessine l’espace, qui danse son récit...
Alors, pour cette traversée dans ses aventures de jeunesse, aussi drôles que bouleversantes, il nous faut « l’espace vide »,
l’extrême nudité.
L’esprit de liberté doit souffler sans cesse sur le spectacle.
Seul, au centre, un banc sera son partenaire de jeu...
Où est-on ? Dans un théâtre, sur un plateau nu… là où l’Invisible devient visible !
Là où, par la force du récit, par la magie du théâtre, l’acteur emmène les spectateurs dans son voyage initiatique, de la grande
Synagogue de Budapest aux bars de Pigalle, du Lycée Bergson à la Cartoucherie de Vincennes, de la Promenade des Anglais
au Festival d’Avignon...
Accompagné des sons de Jean-Baptiste Favory et de musique, éclairé par Arno Veyrat (un autre magicien), l’acteur franchit
allègrement les époques et les décors de sa jeunesse... et nous le suivons, entre rires et larmes...
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