« Quand on nait et grandit dans des pays où la situation politique a un impact énorme sur les gestes les plus simples de la vie quotidienne, créer devient un acte politique et il l’est incontestablement pour le danseur et chorégraphe que je suis. »
Serge Aimé Coulibaly

Sur une place publique, à la suite d’un grand mouvement social violent, différents personnages se retrouvent et revivent le film des événements entre fiction et réalité… Certains jouent leur propre rôle, des personnages fictifs s’invitent sur la place. Une scène qui se joue entre urgence, peur, fantaisie, jeux de rôles, jouissance d’une vie peut être éphémère. Avant que la journée ne s’annonce.
« Nuit blanche à Ouagadougou » s’inspire de différents évènements qui ont eu lieu récemment dans plusieurs villes d’Afrique.

Nuit blanche à Ouagadougou est un voyage nocturne à travers une ville africaine, la ville de Ouagadougou, une nuit parmi d’autres, avec tout ce qu’elle pourrait offrir de surprenant, d’inattendu, d’ambigu… un voyage qui s’inspire d’événements qui ont récemment fait l’actualité dans plusieurs villes du continent.
Une recherche chorégraphique sur l’urgence, le suspens, la jouissance d’une vie à l’aune de sa fragilité, la folie de quelques heures où le destin d’un peuple pourrait basculer entre révolte militaire, psychose, spéculation et soif de pouvoir.
Le processus s’est inspiré aussi des contes des milles et une nuit, où l’histoire ne doit pas s’arrêter, où les événements se succèdent, aussi inattendus les une que les autres, sans répit pour celui qui dit et celui qui écoute, le spectateur devient acteur…