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Monsieur Cloche

+ d'infos sur le texte de Marina Damestoy
mise en scène Marina Damestoy

: Installation scénique

Le public est placé au centre du dispositif scénique et dramaturgique. On pourra pénétrer en solo l’installation-spectacle, s’installer en son centre afin de se laisser porter par l’onirisme de Monsieur Cloche et d’être à même, au moins l’espace d’un instant, de changer le regard que l’on porte sur les SDF. L’idée est de provoquer des résonances intimes et singulières en chacun, susciter peutêtre un changement de comportement, une réflexion et pourquoi pas, le besoin d’agir. Provoquer l’être, pas le savoir.
Immersion. L’importance du décor est remarquable : une entrée en couloir tordu mène à une grotte-carapace, l’espace mental de Monsieur Cloche, qui permet d’accéder au plateau où le public s’installe sur un océan de sacs plastiques. L’espace de jeu est cintré de panneaux de carton et peut, selon la jauge désirée et la topographie de la salle, venir déborder dans les gradins en se transformant en mur de briques de cartons. Cette installation est modulaire et amovible afin de permettre la réadaptation du décor en fonction des espaces accueillant le spectacle.


La scénographie regorge de fenêtres et de portes camouflées qui seront manipulées durant la représentation. L’élément clé est un grand rideau en carton posé sur le plateau, avec des pop-up, des portes dérobées, des effets surprises et même une TV.


Des origamis géants en carton seront créés en direct par Monsieur Cloche du côté de son espace-fatras. Il y a aussi un château-pop-up dans lequel se déploie le Peuple Clune (les sujets de Monsieur Cloche), un piano-origami et la maquette d’une ville-carton où des figurines seront animées par les deux interprètes. Le spectateur sera plongé dans un théâtre d’objets à l’esprit très plastique, qui pourrait faire penser aux univers de Giuseppe Penone, Louise Bourgeois, Joseph Beuys et aux éclairages des installations de Christian Boltanski.


Pour les costumes et les patines de la grotte, nous puiserons du côté des affichistes polonais des années 80 (Wieslaw Walkuski, Mieczyslaw Gorowski, etc.) Pour la féerie, les effets et les gags surgissant du rapport que les comédiens entretiennent au décor, nous emprunterons un peu de l’esprit de Tex Avery, de Chaplin et de son petit-fils James Thierrée.

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