: Note artistique
Animée par un esprit vif et une vision de notre société sans cesse remise en question, c’est ainsi
que se définit la Compagnie Dyptik. Elle se nourrit au quotidien des rencontres, des échanges
qu’elle crée et de l’actualité qui la touche, pour concevoir des moments de réflexion où le corps
est l’interprétation, la pièce centrale de cette introspection. Le fil rouge du processus créatif de
la compagnie : un questionnement sur la position de l’individuel et du collectif, à la lumière de
l’actualité et des émotions qui en émanent.
Dans cette fiction dansée, les auteurs-chorégraphes nous présentent leur questionnement sur la
société d’aujourd’hui et l’affranchissement des corps.
À l’aube d’une nouvelle ère postpandémie, dite de l’Après, pleine d’espoir et d’élan vers une
renaissance, les corps et les esprits sont plus que jamais immobiles, sous pression et isolés.
La tension sociale est maximale : entre crise climatique, surconsommation et guerres menaçantes,
les corps contraints sont au bord de l’implosion. Les modes de vie et de travail enferment les
âmes et les corps dans une monotonie passive, faisant oublier ce besoin vital de mouvement et de contact humain.
Résultante de ce contexte, une nouvelle maladie s’apprête à voir le jour : une fièvre de Danse,
rappelant étrangement le mystérieux mal qui s’était emparé d’une partie du peuple de Strasbourg,
au début du XVIe siècle. Une fièvre de danse, expression de révolte ou d’intoxication à ce quotidien
nocif, ou bien la métaphore d’un désespoir commun d’un peuple en détresse…
Danse et musique sont ici libératrices des corps, à travers une cérémonie entre lumière et ténèbres.
L’apogée progressive de ce rite : une transe collective, qui définira une fin rédemptrice ou funeste
pour le groupe.
Souhail Marchiche & Mehdi Meghari, auteurs-chorégraphes
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