Par Fabrice Chêne
lundi 27 juillet 2009
Un coin de Balkans et le Paris interlope font se croiser le destin d’un fils tué, de sa soeur prostituée, de ses amitiés avec un travesti frustré
et de leurs parents déracinés par la guerre… Les retours en fanfare
aux frontières masquent mal les conspirations de silence… La mère parle à son fils introuvable… Le père qui marchande « un deuil » possible avec ses voisins, creuse avec sa pelle (souvent sa bouteille) des trous dans la terre des mémoires… Le fils, lui, comme un « bon génie », nous raconte ce qui s’y passe vraiment : un théâtre de situations affreusement
drôles (ça rigole, ça chante, ça se réconcilie…) révélant des secrets comiques,
qui, à la sauvée des larmes sont les alarmes de futures révoltes…
Par Fabrice Chêne
lundi 27 juillet 2009