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Accueil de « Le Dindon »

: Présentation

Ensemble cacophonique et harmonieux


Feydeau, c'est une langue, un rythme, une énergie, un train lancé à pleine vitesse si bien qu'on ne sait quand et comment il s'arrêtera. Aucun temps mort ne vient en ralentir la progression. Le genre du vaudeville orchestre sur scène les liaisons comiques du sexe et de la société. Et si Feydeau domine le théâtre du vaudeville de la fin du XIXe siècle, son sens du quiproquo et sa capacité à transformer une situation banale en délire scénique, annonce le théâtre burlesque et l'absurde de Ionesco. 


Le dindon est une pièce de Georges Feydeau écrite en 1896.


Nous avons souhaité monter ce spectacle comme les chefs d’orchestre d'un ensemble cacophonique et harmonieux qui s’organise en prenant des airs de « tziganie ». C'est une tribu, où le regard des uns sur les autres est poussé à l'extrême jusqu'à la disparition des murs, où l'intimité est mise à rude épreuve. Le travail collectif s’est révélé être le socle de la vitalité de ce spectacle.


Violons, guitares, flûtes soutiennent le tempo de la langue, et traduisent l'instabilité des rapports humains et des états, en un crescendo virevoltant. « Y a d'la folie» dans le Dindon ! Ce délire saltimbanque nous plonge au cœur d'une partition subtile, enlevée, et provocante. Six musiciens campent sur le plateau. Ils font partie de cette famille loufoque et burlesque composée de neuf comédiens ; les corps dansent, s’emmêlent, les esprits s'échauffent, les notes volent, les personnages se fondent en irréductibles fêtards, coupe-jarrets, tire-bourses, et magouilleurs increvables.


La scénographie joue avec la mobilité et la construction de l’espace au fur et à mesure de l’action. Tout est fait de bric et de broc, où tout à coup se côtoient un tonneau à roulettes, une bobine de chantier trônant sur un tapis persan, des panneaux doubles … Les acteurs sont les chorégraphes des transformations scéniques. Les décors deviennent accessoires de jeux.


 « Y a d’la joie…» dans le Dindon ; avec Laurence Barrès notre costumière, nous avons travaillé sur le côté luxe et saltimbanque des protagonistes. L’identité vestimentaire représente l’ordre social et comporte en même temps des détails du burlesque et de la loufoquerie dont chaque personnage est emprunt.


L'humanité est là, ils sont joueurs, moqueurs, lâches, désespérés, amoureux, fous, capricieux, fourbes mais ils sont vivants. Cet espace de création offre une dimension intemporelle, parfaitement universelle. Nous restons ouverts et libres comme le mouvement de la pièce. Etre constamment dans le désordre ordonné. On est « en tziganie » dans l'absurde d'un Feydeau d'aujourd'hui.


Matières


La scénographie joue avec la mobilité et la construction de l’espace au fur et à mesure de l’action. Tout est fait de bric et de broc, où tout à coup se côtoient un tonneau à roulettes, une bobine de chantier trônant sur un tapis persan, des panneaux doubles ... Les acteurs sont les chorégraphes des transformations scéniques. Les décors deviennent accessoires de jeux.


« _Y a d’la joie...» _dans le Dindon ; avec Laurence Barrès notre costumière, nous avons travaillé sur le côté luxe et saltimbanque des protagonistes. Les couleurs sont chatoyantes, les matières se mélangent. L’identité vestimentaire représente l’ordre social et comporte en même temps des détails du burlesque et de la loufoquerie dont chaque personnage est emprunt. L'humanité est là, ils sont joueurs, moqueurs, lâches, désespérés, amoureux, fous, capricieux, fourbes mais ils sont vivants !

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