: Résumé
Une Noce autour d’une table avec parents et amis.
On mange, on danse, on boit, on chante, on se vide.
« Cela doit être une merveille » mais les invités débordent, la
noce dérape et cherche sans cesse à se rattraper aux meubles
qui finissent pas se briser eux aussi.
« On ne doit pas jeter de pierres quand on est assis dans une
maison de verre. »
Du parler trop pour ne pas trop en dire de Lagarce, du silence
d’avant le premier mot d’Amorphe, on passe avec La Noce
à la parole vive qui taille au couteau, qui abîme là
où elle passe, tellement directe que parfois il vaut mieux faire
comme si personne n’avait entendu.
Là où les silences sont univoques chez Lagarce, Brecht provoque
l’insolence de ce qui ne se dit pas.
La traduction de Magali Rigaill fait l’éloge d’une parole
directe, moderne dans sa ligne et dans ses choix. Cette langue
ne fait que renforcer la vitesse et l’impact du plan-séquence
de Brecht. La virtuosité d’un verbe court et précis précipite l’action
dans un engrenage enivrant qui, une fois lancé, ne peut
mener que vers la brisure. La modernité du phrasé donne une
sensation de redécouverte du texte dans un grand respect de
son origine.
Retour à l’origine et à la jeunesse de Brecht, à
son insolence et à sa provocation.
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