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La Leçon

+ d'infos sur le texte de Eugène Ionesco
mise en scène Jean-Pierre Brière

: Intentions de mise en scène (extraits)

Dans « Notes et contre-notes », Ionesco dessine les visées de son théâtre :
« Humour, oui, mais avec les moyens du burlesque. Un comique dur, sans finesse, excessif. Pas de comédie dramatique, non plus. Mais revenir à l’insoutenable. Pousser tout au paroxysme, là où sont les sources du tragique. »


De Ionesco, soutenir l’ordinaire insoutenable de la farce.
Et en contre point rythmique, histoire de donner le ton, introduire par petites touches des emprunts à Thomas Bernhard : la farce insoutenable de l’ordinaire. Extraits de courtes chroniques du recueil « Evènements ». En toile de fond d’une certaine façon.


Et plus loin, cette injonction : « Exagération qui disloque la plate réalité quotidienne. Dislocation aussi, désarticulation du langage. »
Prendre au pied de la lettre : désarticulation du langage et dislocation du réel, avec autant de sérieux et d’application que dans le burlesque déployé par les comiques américains tels Buster Keaton ou les Marx.
Pas à pas, mot à mot, mener à l’extrême l’absurde vers le non-sens.
Prendre sens dans l’insensé du sens, et démonter la mécanique obstinée des logiques orphelines.
Puiser dans les expériences et rudiments dadaïstes de la première heure, s’inspirer de l’humeur des cadavres encombrants à souhait et des gentils personnages dans les films d’Hitchcock : Frenzy et Qui a tué Harry.


Et trop ingénument, laisser parcourir le tout du naïf frisson des terreurs grand-guignolesques.

Jean Pierre Brière

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