Par Estelle Pignet
dimanche 24 février 2013
Jean est naïf et semble n’avoir aucun sens de la valeur. Il accepte des échanges improbables, jusqu’à se retrouver « dépouillé ». La pièce dépeint un monde cynique, cruel, où l’on abuse sans scrupule de la sincérité et de la naïveté. Mais, à mesure qu’il « perd », Jean se sent soulagé du poids de la propriété et enrichi d’une liberté nouvelle.
Pour Jean-Louis Hourdin, Jean la Chance est « une farce dramatique – ou l’inverse – avec musique ». De la musique donc et un espace quasi nu, où l’acteur via la parole du poète convie le spectateur à cette fête de l’essentiel dénuement.
Par Estelle Pignet
dimanche 24 février 2013