Distribution
Présentation
Un jeune Nigérian, Benji, pour fuir les persécutions de son pays, a gagné clandestinement l'Allemagne. L’histoire le découvre au centre de rétention, où il rencontre Janina, la femme de ménage du lieu, elle-même immigrée d’origine polonaise, fascinée par les produits ménagers, le ketchup allemand et la crème Nivéa. Ce jeune homme n’a appris qu’une phrase en allemand : « J’aime ce pays ». Ainsi tout Berlin ne parle que de lui, en pleine Love-Parade : des journalistes veulent l’interviewer, le Préfet vient le rencontrer, tout comme des psychologues et des médecins. Il est une curiosité. On le touche, ce qu’il ne supporte pas, et provoque à chaque fois, en lui, des réactions violentes. Comme cette fois où l’épouse du Préfet le déshabille et fourre sa main dans son pantalon. Là, il la frappe avant de s’échapper, avec la complicité du Préfet (qui prétend avoir toujours voulu tuer sa femme). Il retrouve Janina qui lui avait donné sa carte de visite (objet indispensable en Allemagne). Là, il trouve un peu de répit, de ludisme, de tendresse.
Il raconte, en anglais, son histoire : le pouvoir avait empoisonné le lac où se fournissait son père, pêcheur. Ce dernier a commis un acte terroriste avant de disparaître. Benji, étudiant, fut emprisonné en représailles. Il réussit à quitter sa prison et à gagner l’Europe.
Mais quand il achève son récit, la brigade d’intervention rapide vient le chercher : ordre du Préfet, tentative d’assassinat sur son épouse. Il est embastillé à Berlin.
La dernière scène nous le montre entouré de deux autres prisonniers, dont l’un très bavard, un escroc d’origine hongroise. Au-dehors on entend les cris de Janina. « Mister Proper ! » (un produit ménager) auquel il répond « j’aime ce pays ».
Calendrier
Première représentation référencée
Dernière(s) représentation(s) référencée(s)
- ville non précisée -
Du
mar. 08/03/05
au
dim. 17/04/05
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Théâtre du Rond-Point |
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