Dans la famille qui vit dans une maison au cœur de la forêt, je veux la grand-mère, la mère et la fille : trois générations de femmes vivent dans un fragile équilibre que viendra briser l’arrivée du père. Tandis que les deux mères tentent, ou ont tenté, de garantir chacune à sa fille une protection dont les conséquences leur échappent, Victoria, la plus jeune, étouffe dans cet isolement imposé, entourée de bêtes sauvages qu’elle recueille non pour s’occuper d’elles mais pour avoir quelqu’un à enfermer à son tour. L’adolescente de seize ans ne désire qu’une chose : fuir. En convoquant les symboles du feu, de la forêt et de l’animalité, ce sont des problématiques liées à la condition de la femme qui sont abordées de front.