: Notes de l'auteur
Voici une nouvelle tentative pour sillonner par des chemins incertains une culture protégée et bien trop ordonnée, qui se targue d'avoir chaque chose à sa place, chaque objet et chaque être vivant sous contrôle (géologie économique).
Le désordre - sa séduction - est troublant, en raison de ce qu'il suppose de perfection en suspens, d'organisme toujours sur le point d'affleurer : nous appelons désorde des enchaînements précis de faits inaccoutumés dont nous soupçonnons en secret qu'ils sont absolus et que nous qualifions pour ce motifs d'imparfaits et d'inutiles (par peur, me semble-t-il).
A ce stade, une manifestation artistique devrait être un enchaînement rigoureux de gestes en quête d'une certaine AMELIORATION :
1. de la routine (j'entends par amélioration le recours à l'inaccoutumé, en insistant sur l'idée d'éthiques précaires, qui s'annulent les unes les autres et qui forment la Grande Ethique éphémère et infinie et contradictoire);
2. de l'histoire (l'histoire démontre que toute tentative de perpétuer, de figer, n'a réussi qu'à retarder ce qui devait arriver).
Chaque fois que l'on parle de chaotique ou de non-sens face à des gestes démunis, on fait l'andouille.
Rodrigo Garcia
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