: Notes pour une mise en scène
Un espace façon art cubique en trois dimensions - plusieurs points de vue.
Un immeuble, vu de l’intérieur, avec tous ses étages, appartements, murs, couloirs, portes et fenêtres…, comme superposés les uns dans les autres - on l’imagine, car on n’en voit que des fragments.
Un escalier - comme un passage - dont on ne sait ni d’où il vient, ni où il va.
Des gens. Des habitants. Finalement, des êtres humains. Un peu comme nous sommes peut-être dans cet endroit là du monde où nous sommes. Des êtres et leurs ombres, se côtoyant. Parfois se regardant, parfois non.
Plusieurs histoires. Plusieurs temps.
Différents âges. Différents spécimens. Différents degrés de visibilité.
Des apparitions. Des disparitions.
Certains plutôt à l’aise, plutôt bien là où ils sont - mais quand même, toujours en mouvement, même si parfois imperceptible à l’œil. Même si morts.
Certains cherchant encore leur place. Errant, s’interrogeant sur l’ici et l’ailleurs, l’avant et l’après. Une mise en scène qui voudrait laisser la place aussi à l’imaginaire, à l’histoire, au temps de chaque spectateur. Une pièce pour que chacun fabrique sa pièce.
Du théâtre à tâtons, pour s’interroger - quoi d’autre ? - s’émouvoir aussi, s’amuser bien sûr, rêver peut-être… ? au sujet de cette vie-là, celle de chacun et des autres aussi, avec son grand mystère.
Sophie Renauld
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