: Note d'intention
Notre adaptation Faust et usages de Faust associera essentiellement la version de Marlowe à l’Opéra de Gounod, lui-même inspiré de l’oeuvre de Gœthe, afin de composer un spectacle à la fois riche et divertissant où le personnage de Faust, plus virulent chez Marlowe, plus lyrique chez Gounod, gagnera en véracité et si possible en épaisseur pour le spectateur d’aujourd’hui.
Certains personnages seront ainsi tirés du Faust de Marlowe (le bon et le mauvais ange), d’autres de celui de Gœthe (Marguerite).
Dans l’Opéra de Gounod, nous puiserons les situations, donc les airs les plus mémorables, tels l’air des bijoux ou la marche des soldats…
Il y a une multitude de lectures du mythe de Faust. Les interrogations métaphysiques ou religieuses des grands textes d’origine se délitent souvent en problématiques morales plus triviales, soumises au contexte social et religieux du moment.
Le plus petit dénominateur commun entre ces versions est une mise en garde contre l’obtention d’un “bonheur” trop facile, qui n’apporte finalement pas ce qu’il promettait.
C’est ce que nous retiendrons en nous intéressant principalement aux ambiguïtés du personnage, à fois comique et tragique, nihiliste et jouisseur, sorte d’anti-héros insatisfait qui ressemble beaucoup à l’homme (occidental) d’aujourd’hui.
Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné,
Je me connecte
–
Voir un exemple
–
Je m'abonne
Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.