theatre-contemporain.net artcena.fr

Fairy Queen

+ d'infos sur le texte de Olivier Cadiot
mise en scène Ludovic Lagarde

: Le spectacle

Fairy queen


Une fée post-moderne, électrisée à l’idée de rencontrer la grande prêtresse américaine de la vie littéraire et parisienne d’avant-guerre, est invitée à déjeuner chez Gertrude Stein. Ressuscitée pour l’occasion dans son célèbre appartement de la rue de Fleurus, la papesse du “cubisme littéraire” y fait et défait les réputations de ses invités. Pour une jeune artiste survoltée, c’est le passage obligé, mais aussi le risque de terminer dans le salon des Refusés. Survitaminée dans sa combinaison noire à pois bleus, cette fée clochette azymutée a concocté une “performance maison” sur l’amour, “peu banale et non-sentimentale”. Délurée, tranchante et gratinée, la patronnesse Gertrude Stein la cuisine en débitant des phrases toutes faites sur les airs d’un livre de recettes, alors que sa secrétaire Alice B. Toklas ne manque aucune occasion de toiser la prétendante. Mais voici la fée lancée comme une fusée : dans une virevoltante et désopilante envolée, elle fait valser l’art poétique “comme un bouchon de radiateur”, invente en direct le “neuron’art”, parle à la vitesse du son et de la lumière. Le personnage magique de cette “reine des fées” fait passer le texte d’Olivier Cadiot à un certain régime : celui d’un moteur à réaction et à accélérations brutales. C’est aussi l’histoire d’une femme du xxie siècle qui va chercher dans le xxe une réponse à ses questions. Un voyage dans le temps, l’exploration d’une île mystérieuse, celle de nos pensées, chorégraphié par la mise en scène syncopée de Ludovic Lagarde.

imprimer en PDF - Télécharger en PDF

Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné, Je me connecte Voir un exemple Je m'abonne

Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.