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Drames brefs II

+ d'infos sur le texte de Philippe Minyana
mise en scène Sylvie Baillon

: Notes de musique

À propos de l'écriture sonore dans " Drames brefs deux " :
Il était deux fois un son. Un son à deux têtes si l'on préfère.
D'abord, un son éphémère, celui de l'origine du théâtre, charnel, fragile, " visible " : celui de la voix du comédien.
Un deuxième, historiquement tout jeune, le son enregistré, fixé sur un support, immuable, mais qui n'existe qu'en contrepoint du premier. Il fait partie prenante de l'espace scénographique et est capable d'abstraction, d'anecdotique, et parce qu'il résulte d'un choix, possède un fort pouvoir symbolique. L'origine de ce son-là, sa source, est invisible.
Au-delà de ces deux grandes catégories, l'idée dans " Drames brefs deux " c'est de permettre aux voix de comédiens de se dédoubler, de se dématérialiser (à l'aide de boîtiers électroniques). Une semi-désincarnation en quelque sorte, la voix devenant " autre" tout en étant toujours présente en temps réel. Changer le timbre d'une voix pour appuyer le sens du texte, c'est aussi permettre à la narration de changer de" temps et de lieu" .
Ainsi avons-nous pris le parti d'enrichir la palette sonore et par là même de renforcer
L'énergie dégagée par les voix.


Etienne Saur le 18/01/2002

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