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: Notes d'intention

Un projet à la frontière du cirque et de la danse. Une pièce qui déconstruit la figure du cirque pour reconstruire une physicalité nouvelle, proche du champ chorégraphique. Imaginer un duo, à mi-chemin des deux genres, qui se donne à voir dans un corps à corps, pour la beauté du geste pur autant que pour l’intensité des présences ; et qui tend vers une théâtralité.
Il est question d’un équilibre précaire, un juste partage, d’un échange entre les deux parties, une affaire à résoudre. 
Un deal à convenir.


Source d’inspiration


Le texte _Dans la solitude des champs de coton_ de l’auteur Bernard-Marie Koltès constitue, pour nous, une source d’inspiration première. Nous empruntons le titre Deal à la didascalie qui ouvre la pièce en préambule :


«Un deal est une transaction commerciale portant sur des valeurs prohibées ou strictement contrôlées, et qui se conclut, dans des espace neutres, indéfinis, et non prévus à cet usage, entre pourvoyeurs et quémandeurs par entente tacite, 
signes conventionnels ou conversation à double sens – dans le but de contourner les risques de trahisons et d’escroquerie qu’une telle opération implique -, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, indépendamment des heures d’ouverture réglementaires des lieux de commerce homologués, mais plutôt aux heures de fermeture de ceux-ci.»


Ce texte a été un marqueur fort dans notre parcours. Il prend beaucoup de sens pour nous aujourd’hui dans ce qu’il charrie comme imaginaire, dans ce qu’il plante comme décor, dans ce qu’il cristallise d’une certaine atmosphère. 
De manière circonstancielle, dans ce qu’il raconte d’un contexte actuel, il est pour nous d’une grande actualité.
Nous nous sommes retrouvés tous les deux autour de cette pièce pour sa langue, son champ lexical, sa physionomie et la situation qu’elle campe : celle d’un face à face entre deux hommes qui font l’épreuve de l’altérité.
Elle est, pour ainsi dire, l’archétype de la rencontre.
Elle pourrait résumer à elle seule l’expérience de cette même rencontre que nous tentons ici, à deux au plateau et en co-écriture.



Pour cette création, un gradin pouvant accueillir 200 personnes a été imaginé. Conçu par Vincent Gadras et construit par les Ateliers du Grand T à Nantes, ce gradin positionne le public en quadrifrontal dessinant une aire de jeu fermée de 8 mètres sur 8.

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