C’est une histoire de l’au-delà, hors du temps, la sensation de trois musiciens qui reviennent sur le dernier lieu où ils étaient de ce côté-ci de la vie.
Des rockers. Ils étaient dans leur studio à préparer une série de concerts, il ne faisait que pleuvoir, anormalement, cela devint la catastrophe qui les emporta.
Ce ne fut pas le come-back qu’ils escomptaient, c’est bien au-delà, un retour sur leur vie de musiciens.

Leur groupe, « Dog’me » a été au sommet, leur concept était cynique, au sens premier : une posture de chiens, faisant écho à une philosophie lointaine qui prônait l’observation de la nature comme inspiration pour l’humanité.
Révoltés avant l’heure des outrages portés à la terre, ils avaient porté loin l’idée qu’eux-mêmes étaient des chiens au milieu des hommes.
Retour sur des épisodes marquants ou quotidiens, jamais anecdotiques, entre la catharsis de la scène et le dénuement du local où trône, bien vivante, leur mascotte Lola qui vit cette épopée nonchalamment calée dans son fauteuil.
Pin Garett, Peter Chasewood, Raji Hulson vivent à nouveau dans l’intensité de leur musique qui se fait sous nos yeux, jusqu’au bout.