Nous sommes en l'an 6302, le Cécile, un astronef en forme de suppositoire pénètre dans l’atmosphère d’une petite planète bleue. À son bord, huit voyageurs galactiques. Ce sont les tout derniers représentants de l’espèce humaine. Ils ignorent qu’après des siècles d'errance dans le cosmos, ils viennent de retrouver par hasard leur planète d’origine, vidée de son humanité il y a des milliers d’années (en l’an 2023 exactement) et rendue à son état sauvage.

Mais dans son antre souterrain, une inquiétante créature observe sur des écrans holographiques la progression du vaisseau spatial.

C’est le Major Burk, un très vieil officier Intra… Les Intras, une espèce d’asticots géants aux étranges pouvoirs, sont chargés depuis des trilliards de billions d’années de maintenir l’équilibre vital de la Terre. L’éradication des dinosaures, par exemple, c’était eux…

A travers la narration du Major agonisant dans les affres de la culpabilité (car oui, c’est lui le responsable de l’éradication de 2023), nous partageons les aventures musicales des équipiers du Cécile. Ils vont découvrir grâce à Patricia, l’ascenseuse de la jungle, et Bernard, le Buffet à Voyager dans le Temps, l’horrible raison qui a mené à l’extinction quasi totale de leurs ancêtres (oui c’est ça, en 2023…). Se reposera alors cette question essentielle : faut-il oui ou non éradiquer l’espèce humaine ?

Car si l'homme a créé des milliards d'imbéciles, Auschwitz, le plastique, les pantacourts et Donald Trump, il a aussi créé l'amour, la musique et les Apéricube Ô. En un mot comme en mille il a créé Chamonix et son golf dix-huit trous ! Et si Chamonix (prononcez « Chamoni » si vous voulez passer pour un vrai savoyard) suffisait à elle seule à sauver l'espèce humaine ?

PS : La chanson Chamonix sera chantée par Henri-Georges Lopez, l’arrière-petit-fils du grand compositeur de "Mexico".