: Présentation
Création collective
Catherine et Christian sont ces baby-boomers, nés après la guerre, engagés dans la
révolution 68. Ils symbolisent une génération « dorée », celle qui a connu l’arrivée
de la gauche au pouvoir et la chute des utopies. Le récit commence un jour de
deuil dans un restaurant de province. Plusieurs fratries se réunissent autour de la
mort de Catherine, puis autour de celle de Christian…
Le collectif In Vitro, sous l’égide de la metteure en scène Julie Deliquet, nous convie à
ce banquet mortuaire plutôt ébouriffant. Élément central de leur dramaturgie,
le repas, ce moment privilégié de la réunion et du discours, qui rythme les
différents épisodes d’une vie. Avec pour credo de placer l’acteur au centre de
tout, le spectacle est, en partie, improvisé chaque soir. Place de l’acteur et écriture
restent donc en perpétuel mouvement. Tous ces moments de jeu avec leurs
surprises et leurs accidents donnent à la représentation une force d’immédiateté et
une vitalité littéralement époustouflantes.
De La gueule ouverte de Maurice Pialat, en passant par Pater d’Alain Cavalier,
le surréalisme, la mythologie et l’héritage de chaque acteur, le collectif In Vitro
compose un mythe moderne, un OEdipe à plusieurs mains, cathartique, drôle et
universel.
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