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Animal Sketching

Samuel Mathieu ( Conception )


: Note d'intention

À destination du jeune public, c’est un troisième volet avec les sangles aériennes que je souhaite mener, en lien avec le plasticien Alexander Calder. En effet, l’ingéniosité de ses sculptures en fil de fer et son approche poétique du cirque offrent un accès aux notions de mouvement et de représentation qui apparaissent comme fondamentales pour nos disciplines chorégraphique et circassienne.


Calder permet tout d’abord cette simplicité ; il touche, tel l’enfant, cette notion d’engagement dans le jeu, de participation intense au spectacle. Il propose l’adhésion. De plus, la mise en situation du jouet est omniprésente chez Calder et m’apparaît comme un angle susceptible d’intéresser et de toucher les plus jeunes. Enfin, Calder fait ce lien majestueux entre sensible et imaginaire. Il donne à celui qui regarde la permission d’une construction dramaturgique, mentale et sensorielle, réflexive et spontanée.


Composé de croquis d’animaux, le bestiaire Animal Sketching est le fond, la matière, la source d’inspiration commune à nos mondes respectifs que sont la danse, le cirque et les arts plastiques. Cette base de travail universelle, nourrie d’observations et d’expérimentations tout au long de nos parcours d’artistes, alimente notre imagination, aiguise notre sensibilité et révèle cette approche à la fois biomécanique et sensorielle de l’animal. Un partage interactif avec l’enfant de cette expérience du corps dans l’espace autorise de façon subtile une narration sens dessus dessous. Cette matière nous permet de nous emparer de l’œuvre de Calder et de traiter l’épaisseur de ses propositions plastiques. Mobiles et stabiles, les corps évolueront dans un espace circulaire libérés de toute gravité. Tels des êtres de chair, ils traverseront le cercle et inscriront dans cet aller-retour ce désir de l’homme de prendre, pour de bon, son envol.


A l’instar du film «Le Grand Cirque de Calder» réalisé par Jean Painlevé en 1955, le souhait est de mettre en lumière l’ensemble d’un dispositif et de l’associer à la dramaturgie de la pièce. Tout doit être visible.


Un espace circulaire où couleurs et matières vont se réunir.


Un traitement de la piste, qui permet d’offrir au public installé en 360°, des angles de vues à chaque fois différents.


Pouvoir observer tout autant la poésie des corps en mouvement, que l’orfèvrerie mécanique, des lignes, dessins et couleurs qui viennent structurer un espace de jeu.


Une lumière simple, définit par trois ambiances distinctes, sans parti pris ou indication lumineuse. Au contraire, l’idée est de laisser le champs libre au regard des spectateurs et qu’ils définissent leur propre dramaturgie.

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