: L’hyper-réalisme déguisé comme poétique nécessaire
En montant Taking care of Baby (Occupe-toi du bébé) la saison dernière, j’ai été fasciné par l’hyperréalisme apparent de l’écriture de Dennis Kelly. Un micro semble avoir été posé quelque part à l’insu des protagonistes. écriture-reportage, écriture-interview, rédaction des scories langagières propres au monde réel… Dennis Kelly joue avec les codes de ce que nous appelons communément cette « réalité ». à partir de là, il invente : tout.
C’est par la subjectivité de la fiction qu’il se rapproche au plus près de ce qui est. La captation de la réalité étant par essence impossible, c’est par le mensonge poétique qu’il dessine les contours du réel. Un réel en creux, qui ne se laisse pas réduire au pragmatisme de nos façons de percevoir.
Olivier Werner
Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné,
Je me connecte
–
Voir un exemple
–
Je m'abonne
Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.