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Voilà

+ d'infos sur le texte de Philippe Minyana
mise en scène Florence Giorgetti

: Autour de la pièce

Comme le temps est vite passé ! Ruth a les cheveux blancs, Nelly n’est pas commode, Hervé a un petit ventre. Nelly et Hervé ne s’aiment plus et Ruth vit chez Betty ; elle a un nouveau chat, et le coucou est toujours là et fait son petit manège. Qui sont-ils ceux-là ? Ah, ils nous ressemblent ; ils sont nos semblables. On les connaît, on les reconnaît. Quatre amis, dans le petit pavillon échangent, s’épient, se quittent et se retrouvent et se quittent encore. Quatre personnes, quatre figures vigilantes, fragiles, familières.

Philippe Minyana


« Voilà » ! Nous sommes à nouveau réunis au rendez-vous que nous nous sommes donnés Philippe Minyana et moi, et cela dure depuis plus de vingt ans. Philippe écrit toujours en tenant compte de « notre histoire ». Jusqu’à présent, je m’étais contentée d’éveiller chez lui le désir d’être au plus près du « modèle » qu’il écrit pour moi, et « voilà » qu’une nouvelle étape fait surface sur ce chemin commun, le désir aussi de mettre en scène notre nouvelle « envie de jeu » en accueillant bien sûr notre complice Robert Cantarella, qui a toujours orchestré toutes les pièces de Philippe. Voilà oui, est le résultat de cette amitié qu’il partage avec Robert et moi, et les trois acteurs pour qui il écrit « sur mesure ». Voilà porte bien son nom. Voilà est le résultat de tout cela...


Le petit mot qui envahit partout nos conversations, nos conclusions pour dire une suite un peu vague, pour clore un chapitre, résumer une complexité de sentiments avoués ou non, de pieds de nez joyeux, ou l’air de rien, une comédie humaine quoi ! Voilà.
Florence Giorgetti



Comment ça s’écrit ? Pour écrire, il me faut « un thème » ; « une forme ». Le thème : la visite. La forme : 5 chapitres. Pour écrire, il me faut des acteurs auxquels je pense. J’entends leur voix ; je connais leur façon de bouger ; leur façon de se tenir, d’écouter. Il y en aura quatre. La visite donc. Il s’agit de faire entendre le « piapia » humain, les échanges ordinaires ; cependant, pas de naturalisme, mais le vertige de « la partition » ; minimalisme donc, mouvements musicaux ; j’entends des ritournelles, des refrains. Pas « de gras » (stylisation) ; pas de clins d’œil. L’exigence du format choisi (les chapitres). Cependant, il y aura des personnages ; ce n’est pas formel. Ça parle ; ça vit. C’est l’ordinaire des jours qu’il faudra reconstituer. La reconstitution, oui, c’est cela qui me guide.
Philippe Minyana

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