mardi 11 juin 2013
La solitude du coureur de fond
Par Gilles Costaz
Il s’est passé un moment unique aux Nuits de Fourvière, un long moment de douze heures : un écrivain a lu, en s’accordant quelques pauses, six pièces de son cru – du moins, ses adaptations si libres des comédies d’Aristophane -. Soit une lecture réelle de dix heures montre en main ! Heureusement que Valletti a un long passé de comédien derrière lui. Sinon, il n’aurait pu maîtriser tous les pièges d’un tel défi, à casser la voix et le souffle. Mai...