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Salue pour moi le monde !

Joëlle Bouvier ( Chorégraphie )


: Présentation

D’après Tristan und Isolde
et sur des musiques de Richard Wagner

La compagnie genevoise revient séduire Paris avec une des plus belles histoires d’amour du répertoire : celle de Tristan et Isolde, mise en musique par Richard Wagner. Joëlle Bouvier en signe la chorégraphie dans un élan où la passion se décline en danse. Un des grands rendez-vous de la saison.


De tous les mythes qui réunissent des couples de légende consumés par la passion, celui de Tristan et Isolde est sans doute l’un des plus forts. À partir de l’histoire de ce couple qu’un philtre d’amour va unir jusque dans la mort, le compositeur allemand Richard Wagner créa en 1865 un opéra magistral. La danse, elle, a souvent pris ses distances avec Tristan et Isolde, et on en connaît peu d’adaptations à travers le XXe siècle, si ce n’est celles de Léonide Massine, Frederick Ashton ou Glen Tetley.


Aussi l’annonce d’une nouvelle version signée Joëlle Bouvier pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève fait-elle sensation. Après avoir mis en mouvement Roméo et Juliette avec ce même ballet (présenté à Chaillot en 2011), la chorégraphe désire nous « faire partager des moments d’extase où la haine côtoie les flammes d’une passion extrême ».


Le style de Joëlle Bouvier, qui a durablement marqué la danse française, semble idéal pour coller aux émois de Tristan et Isolde. Lyrique autant que détaillée, sa gestuelle emporte encore plus avant le drame. « Languir et mourir, mais non mourir de languir, résume Joëlle Bouvier. L’amour incontournable se montre à la fois dévastateur et rédempteur. En croyant boire la mort, les deux héros boivent l’amour et c’est l’amour qui devient leur mort. Et si tout ce qui s’oppose à l’amour le garantissait ? »


Le langage des corps sublime le romantisme, et Joëlle Bouvier entraîne les danseurs suisses dans une quête d’absolu. Compagnie d’excellence qui, de Sidi Larbi Cherkaoui à Benjamin Millepied, sait faire siens des styles différents, le Ballet du Grand Théâtre de Genève « salue pour nous le monde ».

Philippe Noisette

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