Au matin du 25 octobre 1941, le jeune Henri Girard découvre les corps de son père, de sa tante et de la servante sauvagement assassinés à coups de serpe. Le triple meurtre du Château d’Escoire fait la une des journaux et les accusations se portent très rapidement sur le jeune homme à la mauvaise réputation, seul héritier vivant. A la suite des interrogatoires, il est immédiatement inculpé et écroué. Après dix neufs mois de détention, son procès s’ouvre au tribunal de Périgueux en mai 1943. C’est Maître Maurice Garçon, célèbre ténor du barreau de Paris et ami du père assassiné, qui se charge de sa défense. Le procès retentissant va durer six jours durant lesquels auditions et témoignages vont se succéder. La culpabilité d’Henri Girard ne fait aucun doute et la peine capitale est requise. Il ne reste que la plaidoirie de la défense pour sauver sa tête de la guillotine. La robe de l’avocat se dresse et s’impose alors dans la cour d’assise. Avec une grande virtuosité, Maître Maurice Garçon va tenter de convaincre les jurés et le public des incohérences de l’instruction. Brillantissime exercice d’éloquence que la plaidoirie quand elle use de subtilités et d’humanisme mais le combat, aussi vaillant soit-il, va-t-il suffire à disculper véritablement celui qui clame son innocence ?

Pour l’énigmatique H.G. est une ode aux devoirs de la défense, à la plaidoirie et à la justice. C’est aussi un hommage à l’un des plus brillants avocats du Barreau de Paris et membre de l’Académie Française.