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Médée Kali

+ d'infos sur le texte de Laurent Gaudé
mise en scène Charlie Brozzoni

: Présentation

Médée a tué ses enfants. Le temps a passé, mais l’idée que ses fils reposent en terre grecque lui est insupportable. Elle revient sur le tombeau de ses enfants pour les en extraire et que sa vengeance soit totale. Elle s’aperçoit alors qu’elle est suivie par un homme qu’elle ne connaît pas. Il prend garde de ne jamais s’approcher mais la suit obstinément. Elle aime sa présence. Elle lui parle. Cet inconnu sera-t-il son prochain amant ou le plus farouche de ses ennemis ?




La fureur faite femme


Médée Kali revient sur le lieu de sépulture de ses enfants, encore frémissante de ses crimes. Elle récupère leurs corps pour les brûler, puis jette leurs cendres dans le Gange, comme un dernier hommage. Tout en accomplissant ce rituel, elle se confie à Persée qui l’écoute en silence. Sa vengeance est maintenant totale et elle retrouve la paix ; elle peut de nouveau aimer et mourir …


Gaudé a écrit Médée Kali. Sans didactisme ni explications, sans parti pris ni dénonciation, il raconte l’histoire d’une femme dans toute sa force poétique, aux racines des temps, entre occident et orient.
Médée Kali est une blessure ouverte dans l’amour, qui ne laisse croire qu’à sa propre folie, puis à son dépassement dans l’inexplicable, l’inviolable, l’insoutenable, l’innommable pour une recherche de la paix. Médée Kali est une ombre lumineuse créée par la puissance suggestive des mots.


Charlie Brozzoni




Lorsque j’ai lu la Médée de Laurent Gaudé, rien ne m’arrêtait. Aucun bruit, aucun regard, aucune situation ne me distrayaient. J’étais médusée… J’avais soif de savoir, de connaître ce personnage et sa destinée.
C’est ce souffle inaltéré, c’est la clarté de la langue, c’est la simplicité du récit que je voudrais transmettre, sans effets.
Même si certains passages sont terriblement crus et noirs, ils sont sous-tendus par le besoin qu’a Médée d’apaiser ses souffrances dans les bras d’un autre, de se relever par Amour. Quelle qu’en soit la fin : la vie ou la mort.
Ce dénuement ne refoule pas l’émotion qui va et vient, comme une vague au tempo de la rage de Médée. Parfois même, le corps est déchiré par des mouvements violents, mais d’une extrême pudeur.
Juste la voix, quelques gestes, quelques éléments de jeu pour éclairer un texte et donner envie de théâtre.


Dominique Vallon

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