En Écosse, au XIVe siècle, on disait faiseurs pour dire poètes. C’est-à-dire «ceux qui font». Soufflée par Borges, cette gemme étymologique donnée à Oscar Gómez Mata et Juan Loriente, un des comédiens phare de Rodrigo García, des raisons d’y croire. Et de se mettre au travail. Réunis pour la première fois sur un plateau dans un duo particulièrement excitant, les deux ténors de la scène dévoilent Makers , une pièce comique sur la lumière, le temps et l’amour. Sollicitant leurs âmes d’enfant, celle qui déborde, celle qui étonne et qui était allumée la flamme de l’utopie, les deux adeptes de la réalité version «face B» et de la pensée libre partent en quête de leur point d’équilibre .

Nous avons beaucoup pensé à vous, évidemment, il aurait dû en être autrement.

Nous vivons une époque d’anomalies et d’accidents, certains arrivent à y voir des opportunités, nous ne sommes pas encore très au clair avec tout ça.

Dans nous nous intéressons aux dimensions de nos réactions car nous vivons une époque où, précisément, nous devons réagir, nous réagissons souvent à l’instant présent, ce qui est très bien, mais, il nous est quelquefois plus difficile de réagir à d’ autres situations. Ces différentes dimensions sont au cœur de notre théorie Makers, il existe d’autres mouvements, plus silencieux, qui, parfois, sont la face obscure de l’anomalie, de l’ici et maintenant et de ce qui se voit.

L’heure des Makers est arrivée : Arrêtons de croire qu’on va sauver le monde. Sauvons le monde.