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Le Jeune homme

+ d'infos sur le texte de Jean Audureau
mise en scène Éric Vigner

: Présentation

Le Jeune homme, pièce dont le point de départ est fourni par l'agonie de Kant, est un dialogue, à Königsberg, entre le vieil homme et le jeune homme, seul vivant dans cet univers philosophique et trivial où règnent les valets et la gouvernante de Kant. En 1984, Brigitte Jaques dont j'étais l'élève à la l'école de la rue Blanche m'a fait découvrir Félicité de Jean Audureau. La même année, la pièce se jouait à la Comédie-Française dans une mise en scène de Jean-Pierre Vincent. Quelques années plus tard un jeune acteur avec qui je travaillais (Arthur Nauzyciel) avait le désir ardent de jouer Le jeune homme de Jean Audureau.


Aujourd'hui, à l'initiative de Brigitte Jaques et de François Regnault, tous les possibles sont réunis au Théâtre de la Commune Pandora pour rendre à l'œuvre de Jean Audureau la place qu'elle doit avoir au rang des grands poètes contemporains. Personnellement, égoïstement je jubile à l'idée de pouvoir enfin me "frotter" à cette écriture-là, à cette poésie du Jeune homme, si sensible, si physiquement sensuelle, érotique en un mot. C'est une énigme l'oeuvre de Jean Audureau, elle échappe aux classifications, aux discours "intelligents". Elle se comprend de l'intérieur ou non. Il n'y a pas d'alternatives. Le combat ne sera pas facile, il faudra se battre au corps à corps avec le texte pour rendre au théâtre la puissance animale de cette langue, l'affrontement sera athlétique, mais peu importe, nous sommes prêts. La proposition était très libre, mais il fallait la réaliser en seulement quinze jours de répétition. C'était comme faire une esquisse, jeter des choses comme cela sur le plateau, rapidement, sans y revenir. Tout cela dans une scénographie réduite au maximum. Dans la petite salle transformable d'Aubervilliers il y avait deux gradins de chaque côté de la scène, disposés en biais. Il n'y avait qu'une grande table de 8 mètres de long, quelques chaises, rien en somme. Pas de costumes non plus ; cela était censé se passer dans les années 70. Ce qui m'intéressait c'était de mettre l'accent sur la jeunesse de la pièce, sur sa verdeur, sur son côté érotique."

Éric Vigner

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