: Présentation
Dans la grande tradition des comédies-ballets, Valérie Lesort et Christian Hecq mettent en scène avec musique et danse le célèbre bourgeois de Molière. Après l’intarissable succès de « 20 000 lieues sous les mers » et plusieurs mises en scène à l’opéra, ils consacrent leur imaginaire à la démesure de Monsieur Jourdain, qui rêve de noblesse sans prendre garde au ridicule.
Après l'intarissable succès de _20 000 lieues sous les mers_ et plusieurs mises en scène à l'opéra, Valérie Lesort et Christian Hecq consacrent leur imaginaire débridé à la démesure de Monsieur Jourdain, qui rêve de noblesse sans prendre garde au ridicule. Vingt ans après la dernière production de la pièce à la Comédie-Française, ils renouent avec la grande tradition de la comédie-ballet : c'est au rythme enjoué de la musique des Balkans qu'ils prennent en main la cadence effrénée de cette pièce qui marie le théâtre, la musique et la danse.
Les « turqueries » sont à la mode en 1670, lorsque Molière écrit sa pièce pour une de ces opulentes fêtes royales. Il excelle autant dans la représentation de cet exotisme, alors au goût du jour, que dans la caricature du bourgeois rompu à l'apprentissage des bonnes manières propres aux « gens de qualité ». M. Jourdain enrubanne ses nouveaux costumes, s'exerce avec une piètre adresse à la danse et à l'escrime, s'initie avec l'esprit d'un enfant à la philosophie ; premières à se railler de lui, son épouse et sa servante s'inquiètent de son refus de donner la main de sa fille à Cléonte qui n'est pas gentilhomme. Mais grâce à la ruse du valet du jeune homme, ce dernier, déguisé « en grand Turc », parviendra à s'introduire chez le père hostile, offrant avec la cérémonie de Mamamouchi une des scènes d'anthologie de cette pièce de bout en bout réjouissante d'excentricité.
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