Pour cette nouvelle édition du Festival, avec Christian Pageault, nous avons choisi de présenter à nouveau L’Inhumation volontaire que nous avions créé l’an dernier. Je suis très heureux de reprendre ce spectacle adapté d’une nouvelle de Dostoïevski, car j’entretiens une relation très ambigüe avec cet « aristocrate de la pensée ». À l’écart du monde, il fait les cent pas, il écoute inlassablement des fragments de son journal intime enregistré sur bande magnétique, et nous fait part de ses errances intellectuelles…
Fascination et terreur sont mêlées quand on considère l’ambition de cet intellectuel et son impuissance. Entouré de ses fétiches, il s’enterre inlassablement en quête d’une vie propre, d’une vie sans concession, de sentiments véritables et d’authenticité.