Comment casser le carcan asilaire et redonner un élan vital aux personnes enfermées, infantilisées, privées de leurs droits de citoyens, dépouillées de leurs effets personnels, assommées par la médication ?

En 1983, un infirmier atypique investit le pavillon 53 de l’hôpital psychiatrique de Maison Blanche pour y créer un atelier d’expression libre.
Un endroit où les patients viennent pratiquer pour le plaisir de pratiquer, sans connaissance, sans technique, sans aucun but.
A l’endroit du paillasson fut inscrit le mot Amour.

En toute subjectivité, la Cie Séraphin témoigne de cette expérience.