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Et si je n'avais jamais rencontré Jacques Higelin

mise en scène Guillaume Barbot

: Présentation

Il y a des rencontres qui changent une vie.


Pour Zoon, ce fut Jacques Higelin.


Il a quinze ans, il vit dans un petit bled paumé, nous sommes en 1976, Giscard joue de l’accordéon dans les campagnes françaises et lui fait la rencontre du chanteur dans la chambre d’une fille... Dès le premier morceau sur le tourne disque, c’est un choc, une déflagration, il veut faire Jacques Higelin comme métier.


Mère fatiguée par les ménages, père charpentier mort quelques années auparavant, personne ne lui avait dit qu’on pouvait vivre comme ça, aimer comme ça, rêver comme ça.


Alors il quitte tout.


Il s’entoure d’une nouvelle bande d’amis -famille d’adoption- qui comme lui ont désigné Higelin comme leur père-frère spirituel. Et ensemble, pendant près de dix ans, ils vont assister à plus de 300 concerts du grand Jacques. Fête, voyage, drogue, solitude, punk, une époque et une façon de vivre : la liberté totale ou rien.


Et No Futur ... mais pour vous, pour cette société qu’ils refusent d’intégrer.


Puis le temps passe, ses amis meurent trop vite, il faut qu’il sauve sa peau. Alors il lâche un peu Higelin, va vivre un temps dans les Cévennes, tombe amoureux, devient père, trouve un boulot, mais refuse toujours de vivre comme tout le monde. Les à côtés, le hors du temps, ça lui va bien. Et le Jacques est toujours là, quelque part, dans sa tête, comme un guide.


Le jour de la mort d’Higelin, il n’ira pas à l’enterrement au Père Lachaise. Il restera seul, chez lui, avec tous ses souvenirs qui remontent à la surface. Et il écrira les premiers mots de ce texte devenu aujourd’hui spectacle. C’est une soif d’amour, un vent de poésie, une électricité imprévisible, que Zoon veut nous partager à travers son récit. Quelques notes de guitare, un vieux Teppaz et ses reliques punks sur un portant, le tout dans un espace incongru loin des salles noires habituelles, Zoon nous offre avant tout une rencontre pudique et insolente. Quand l’intime touche à l’universel, quand les airs d’une chanson se glissent dans nos quotidiens, quand on prend le risque d’être celui que l’on est vraiment...

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