Les mécanismes les plus simples de notre langage répétés a l'infini peuvent-ils être l'essence même d'une représentation théâtrale ? et le jeu, la vie seront-ils secoués de leur léthargie omniprésente si un "Ailleurs" - non représenté, non vécu - se greffe difficilement autour d'une monotonie de narration ?
Les personnages dont le nom est sans importance ne s'inquiètent pas de ce qui peut exister dans un univers qui leur échappe.
Ainsi les gens racontent, se racontent des vies les leurs peut-être - mais comment le savoir ? les événements eux-mêmes - "La Révolution comme ils disent" - se heurtent à ce monde clos. Les personnages restent figés dans leur autarcie. Lorsque l'un d'entre eux "s'anime", "évolue", c'est qu'il a été capté par le monde extérieur. Il s'y laisse entrainer sans passion, parce qu'il n'y à sans doute rien d'autre à "faire". Les autres le regarde s'éloigner avec indifférence. Il ne leur reste plus qu'à raconter, se raconter des vies, les leurs peut-être...
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