: Présentation
Un acteur, incarnant le temps d’un spectacle une tragédienne, vient sur scène pour exhorter le public à relever la flamme de la parole.
Au cours de cette supplique, le rabat-joie, le responsable culturel, le policier du désir, le ministre de la communication, le directeur du conservatoire d'Art Dramatique, celui qui demande vraiment, le porc moderne et l'enfant qui prête serment comptent bien se faire entendre également.
Qu’adviendra-t-il de la parole ?
Épître aux jeunes acteurs, pour que soit rendue la Parole à la Parole est la première création de la Compagnie de la Joie Errante.
Première création donc lourde de sens.
Après plusieurs pièces jouées avec Olivier Py de 2014 à 2016, Sylvain Lecomte et Thomas Pouget connaissent l’univers poétique et lyrique si cher à l’auteur.
Assistant mise en scène et acteur pour l’un, acteur et danseur pour l’autre, c’est naturellement qu’ils ont souhaité défendre ce texte.
A l’heure où la parole a prouvé son inefficacité, parler et dire est devenu un réel défi. Face aux pouvoirs des médias grandissants, des communicants toujours plus assommants, des politiques sans promesse, et où la société de consommation règne en maître, il reste un dernier espoir : Celui de la Parole Vraie, le chant du poète.
Celle qui est la source de toutes les vérités. L’essence pure des mots, leurs significations premières.
C’est ce défi qu’ont voulu relever Sylvain Lecomte et Thomas Pouget.
Croire en la résurrection de la Parole grâce à un poème dramatique qui parle non seulement de l’Art Théâtral mais plus largement de notre place en tant que citoyen du monde.
Aristide Nerrière, philosophe :
Que de mots magnifiques et dotés d'une puissance peu commune, aujourd'hui, pour que précisément la parole fût rendue à la Parole... Verbe à restituer dans les plus brefs délais à sa mission primordiale de libération des hommes et sans quoi, nous le sentons bien, nous deviendrions tous et pour jamais orphelin du meilleur.
Bravo en tout cas à Olivier Py pour l'excellence mobilisatrice de son texte, et aussi à ses deux admirables servants de théâtre. Sans eux, cette pièce n'aurait pas accédé à son complet parachèvement. Et c'est pourquoi leur contribution doit me semble-t-il se poursuivre et claquer, telle une heureuse levée de croisade, en tous lieux et à toute heure ! (Février 2016)
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