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D'où va-t'on ?


: Note d'intention

L’autrice
Née en 1956, je déambule d’année en année, de décennie en décennie, d’un siècle à l’autre. J’entends dans ma jeunesse que le xxie siècle sera spirituel ou ne sera pas, j’attends l’an 2000 là-bas dans le futur, promesse d’un passage spectaculaire à l’intelligence planétaire. Et me voilà ici. L’an 2000 est derrière, il ne s’est rien passé. Ou presque. Les années de cette première décennie du iiie millénaire se succèdent. Où en sommes-nous ?
Éblouie par le génie de l’homme, consternée par sa brutalité infatigable, je décide d’écrire en théâtre des bribes de mon regard sur Lui, cet animal pensant qui habite la terre, et dont je fais partie. Envie de partager avec les gens d’aujourd’hui ce qu’aujourd’hui j’éprouve… Je choisis le théâtre entre clown et tragédie… Écrire d’abord…


J’aime les mots.
Je traquerai les ersatz de mots, les machouillis verbeux de la consommation. Je chercherai les mots qui m’appartiennent et disent mon émoi de vivre ici. J’écrirai à la découverte de celle qui le portera. Pas de leçon. Donner à partager un bilan humain avec humour, rage, à l’amiable. Sans l’impossible conclusion.


Et puis viendra le moment de donner vie et chair à ces mots… L’alliance de la scène et du papier…


La metteuse en scène
Je jouerai quelqu’un qui me ressemble et qui n’est pas moi… qui dira mon regard avec ses mots à elle…
Victoire naîtra de l’écriture, de la scène, et du dessin. Et de l’écho des grands poètes du théâtre et de la science. L’espace sera vide. Victoire déambule seule dans l’humain qu’elle questionne en tout temps en tout lieu… D’elle seule jailliront Napoléon, Galilée, Neandertal, le facteur et le génie bancal de l’Homme…
Passé, présent et avenir. Victoire aura trois temps. Enfant, femme, et sans âge. Rose enfance, rouge rage, bleu soldat. Seule, mais pas tout à fait. Un partenaire. Une voix extérieure qui nous parvient. Le journaliste reporter a jailli, de la radio présente dans toutes les maisons. Ce sera Pierre Carles.
Et la musique. Je voulais que Victoire ait son air, et le journaliste aussi. Hugues Tabar-Nouval a créé l’air des « Deux guitares », et celui du générique radio. Sa musique est devenue la deuxième voix de mon « chant ». Et Clélia Pires m’escortera dans ma recherche de Victoire et son « Désespoir amoureux de l’homme ». Et je serai aussi calme que mon coeur bat vite.

Clémentine Yelnik

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