Du papier blanc et de la danse naissent des formes en mouvement et un univers poétique.

Le papier offre toutes les fantaisies de mise en scène à la compagnie Sac de Nœuds. Après l’avoir utilisé, à plat, au sol, pour accueillir le graphisme et la danse dans son précédent spectacle, elle joue avec toutes ses possibilités de métamorphoses dans Corpuscule. Tas de neige, nuage rigolo, oreiller moelleux, tunnel mystérieux, robe bouffante… le papier est froissé, sculpté, transformé ou habité par les trois interprètes qui le font vivre et danser au gré de leurs mouvements. La création musicale live, librement inspirée de l’univers d’Erik Satie, mais jouée sur un tout petit piano, où les sons du papier ont aussi toute leur place, vient animer les différents tableaux. Sur ce plateau où tout est blanc, la lumière joue avec les transparences et les volumes et transforme l’atmosphère au gré de ses changements d’intensité et de couleur. Les spectateurs sont de part et d’autre de la scène pour être en proximité avec les danseurs et leurs manipulations. L’imagination du jeune public peut prendre son envol dans cet enchantement sans paroles, dont l’apparente simplicité naît de la grande créativité poétique de ses auteurs.