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Christ sans hache

+ d'infos sur le texte de Philippe Dorin
mise en scène Michel Froehly

: Présentation

Quelques mots de la pièce


Un homme jure.
Il tombe sur un couteau.
Il tue une femme.
Il trouve un type.
Le type invente un monde.
La femme ressuscite.
Ils partent tous les trois.
Ils font un petit cabaret, chantent des chansons, mais le monde reste vide.
Alors, ils restent à l’écart, organisent un petit monde à leur manière, se créent une famille de circonstance.
Ils trouvent refuge chez une dame.


C’est une pièce qui est tombée par terre, se réduisant à un paquet de scènes assez organisé dans lesquelles quatre personnages extrêmement démunis, capables des banalités les plus déconcertantes comme des pensées les plus profondes, tentent de retrouver un ordre entre Dieu et le monde.


Philippe Dorin




Christ sans hache - quelle histoire !


Quelle place dans ce monde ? Comment s’y insérer ? Par des chants, par des rondes, par des boléros, par des envies, par des marchés, par des désirs, par des promenades avec Françoise Hardy, par des meurtres.
Nous ne sommes pas que des clients, comme le désirent certains.
Comment rêver un semblant de communauté, « à plusieurs c’est meilleur ».
Comment quelque chose qui fait mal nous suit comme un boulet et qui s‘appelle la mort.
Comment l’on ne saura jamais si le juste ou l’injuste sont justes ou injustes.
Comment faire quand même, quand on a plus ou peu de moyens.
La ronde des démunis, mais qui ont de l‘espoir.



Michel Froehly





Pièce de choix


Métaphore bouchère, mais dans l’affaire il y a un couteau qui circule entre la cuisine et le meurtre, un podium pour être vu sans voir quatre ratons laveurs en forme de comédiens pour inventer le jeu et trois ratons laveurs en forme de musiciens pour accompagner les chansons … car tout finit par des chansons. Et pour ouvrir les cœurs un peu plus, à coups de décibels comme une hache (celle du christ?).


Appel au jeu


Ce que je sais c’est que, comme pour la précédente affaire, tout est dans les possibles de jeu que propose le texte, car l’écriture de Philippe Dorin offre la jubilatoire possibilité, d’être une formidable machine à invention de jeu - donc c’est sur le plateau que chaque tableau va se vérifier et s’épanouir. Bien évidemment il y a des conditions, des préalables comme la présence de musiciens, comme les trajets des « personnages » comme les ingrédients pour fabriquer la sauce mais c’est une affaire de terrain et d’essais.
Je sais que nous allons y aller, je sais que le jeu sert ici d’amplificateur et de révélateur, le jeu cette chose impalpable qui se pratique sans trop se raconter. Une pratique et une technique d’action.



Ecriture : mode d’emploi


Chaque tableau est comme un appel qui demande « essaie-moi », « éprouve-moi » ou  « tente-moi » au jeu. L’écriture y est à la fois teneur du sens de l’histoire et mode d’emploi caché pour l’interprétation. Une écriture qui demande son interprétation pour donner toute sa saveur et qui ne ferme pas de sens.



Donc à l’heure actuelle…


Chacun de l’équipe se prépare fourbit ses armes, se fabrique des guides, attend avec impatience le premier jour du plateau, rêve dans son coin…mais il y a bien quelque part une note, une petite harmonie qui attend le moment de donner à cet ensemble disparate, cette note qui a été placée à notre insu dans le texte au moment de la période d’écriture.
C’est encore comme pour « Bouge plus! » une affaire d’Œdipe mais plutôt dans l’épisode des énigmes du sphinx. Quand nous aurons résolu toutes les énigmes, alors nous saurons…

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